Un aspect méconnu du français régional.

Auteur : PAQUOT Marcel En 1933, dans L’ENCYCLOPEDIE BELGE publiée à Bruxelles par la Renaissance

Auteur : PAQUOT Marcel

En 1933, dans L’ENCYCLOPEDIE BELGE publiée à Bruxelles par la Renaissance du Livre, j’ai donné, en collaboration avec mon maître Maurice Wilmotte, sous le titre NOS LANGUES NATIONALES, une étude sur le français parlé en Belgique. Le flamand, on ne disait pas encore le néerlandais, fut traité par René Verdeyen et l’allemand par A. Bertrang, professeur à l’Athénée d’Arlon. « Habitées par deux peuples d’origine, de mœurs, de culture et de besoins divers, disais je déjà alors, nos provinces offrent au déterminisme linguistique un beau champ. Le Midi parle wallon et le Nord, flamand. Rares sont les Belges qui reçoivent toute l’éducation familiale en français. Pour la majorité des nôtres, cet idiome est une seconde langue dont il ne commencent guère l’étude avant l’école. C’est pourquoi le parler de nos régions est un réceptacle d’anomalies ». En mai 1938, je fis une communication sur les ASPECTS DU FRANÇAIS REGIONAL à la Société de littérature wallonne où j’avais été élu au siège de Joseph Vrindts. J’étais heureux de trouver, outre l’appui de mon ami Victor Bohet, celui de Jean Haust, qui m’avait autrefois recommandé vivement d’être à Paris l’auditeur de Gustave Lanson. Il appréciait beaucoup le maître français de l’histoire littéraire et l’estime de celui-ci pour qui devait fonder chez nous une école de dialectologie wallonne, se manifestait en toutes circonstances. Je n’étais évidemment pas ennemi…..


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